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Information patient :
Vous allez bénéficier d'une infiltration 

Il vous a été proposé, dans le cadre de votre prise en charge médicale, un geste infiltratif (intra articulaire ou péri articulaire) sous guidage/repérage échographique.

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PRINCIPE : 

On évoque en général "l'infiltration" lorsqu'un produit actif est injecté dans une articulation, aux abords d'un tendon, dans une bourse séreuse. Les deux produits essentiels utilisés lors des infiltrations sont actuellement la xylocaine pour anesthésier temporairement la zone à traiter et la cortisone pour traiter durablement la douleur et l'inflammation locale.

La cortisone est un anti-inflammatoire puissant, permettant de déclencher un certain nombre de réactions biologiques permettant de réduire ou faire disparaitre l'inflammation liée à un problème. En médecine du sport et en médecine orthopédique, ce traitement est particulièrement utilisé pour traiter les inflammations chroniques ou persistantes à distance d'un traumatisme. Elle peut également permettre de traiter la douleur aigue et intense, quand les autres mesures thérapeutiques non ou peu invasives ne sont pas efficaces. L'infiltration de cortisone doit être intégrée dans une démarche thérapeutique globale, permettant de favoriser la cicatrisation, la réparation, la régénération ou la consolidation des structures. 

La cortisone est un produit potentiellement agressif pour l'organisme. On admet, d'un point de vue médical, qu'il faut se limiter à 2 à 3 infiltrations maximum, par an, pour ne pas pervertir le potentiel fonctionnel du tissu traité, en plus des effets généraux potentiels de la cortisone. Par ailleurs, si l'on est obligé de répéter ce geste souvent, c'est qu'il faut peut-être s'orienter vers une solution thérapeutique plus réparatrice ou palliative. 

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Principales indications : 

Epanchement intra-articulaire avec liquide synovial ; Douleurs et inflammations méniscales ; Crises douloureuse articulaire aiguë, ne répondant pas au traitement médial per os et au repos ; Douleur et inflammations associée à une bursite ; Tendinopathie calcifiante ne répondant pas au traitement non invasif... 

Des examens complémentaires sont nécessaires avant le geste thérapeutique, pour préciser le diagnostic et écarter les contre-indications à l'injection de cortisone. 

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AVANT LE RDV : 

- Bien lire le formulaire de convocation et de consentement. 

- Si possible se rendre sur le site internet du Dr BOUMPOUTOU (s'il est fonctionnel) pour trouver des informations complémentaires concernant le geste qui sera réalisé.

- N'hésitez pas à contacter le secrétariat si besoin, pour avoir une précision (si vous prenez un traitement anticoagulant, si vous avez des allergies, si vous êtes phobiques d'injections...).

- Achetez les produits nécessaires pour le geste thérapeutique (s'y prendre à temps pour ne pas se trouver en situation de rupture de stock à la pharmacie).

- Pensez à ramener des béquilles lorsque cela vous a été indiqué (c'est le cas pour les infiltrations au niveau de la cheville et du pied).

- Pensez à vous faire conduire ou accompagner si vous avez un long trajet après l'injection (plus d'une heure par exemple) ou si vous avez tendance à faire des malaises vagaux. 

- Prévenez le secrétariat si vous avez eu un problème récent pouvant nécessiter un report de l'infiltration (infection, traumatisme sur la zone à traiter...).

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PROCÉDURE  : 

- Entretien préalable

- Installation sur la table d'examen

- Début de préparation de la zone d'injection : repérage échographique, désinfection, installation du champ stérile...

- Echange concernant les principales consignes à respecter les jours suivants et les étapes thérapeutiques suivant l'injection 

- Préparation du plateau d'injection

- Injection dans la zone à traiter, sous contrôle échographique 

- Désinfection et mise en place d'un pansement sec

- Rappel des principales consignes pour les prochains jours et des prochaines étapes

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PENDANT LE RDV : 

- Le Dr BOUMPOUTOU évaluera votre situation clinique avant de réaliser l'injection, afin de confirmer la pertinence de réaliser ce geste à ce moment précis.

- Pensez à porter un masque si vous avez récemment été infecté ou si vous pensez couver un syndrome infectieux. Informez le médecin de la situation.

- Observez les consignes et informez le médecin de votre état de stress si le geste vous affecte beaucoup.

- Evitez les mouvements brusques pendant le geste infiltratif pour éviter un accident.

- Les consignes à suivre durant les jours suivants vous seront précisées à la fin du geste traitement.

- Un prochain RDV vous sera donné à l'issu du traitement, pour une évaluation clinique ou la poursuite du schéma thérapeutique.

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APRÈS LE RDV : 

- Il est possible de ressentir une sensation désagréable et parfois douloureuse après l'infiltration. Mais cela doit rester bien tolérable et être soulagé par la prise d'un antalgique quand cela est nécessaire. 

- Le pansement doit rester sec et être gardé pendant environ 12 heures. 

- Il est nécessaire d'observer un repos relatif durant les 48 heures qui suivent l'injection de cortisone pour éviter des réactions désagréables en rapport avec le produit injecté.  La marche au domicile est autorisée éventuellement avec une attelle ou une canne anglaise pour le membre inférieur, selon les douleurs, durant les 48 premières heures.

- Les soins locaux tels que les massages, l'application de pommades, de glaçage sur la zone de piqure ne doivent pas être réalisés directement sur la zone piquée, durant les 4-5 jours après l'injection. 

- Les activités en balnéothérapie ne doivent reprendre que 4-5 jours après l'injection, pour limiter le risque d'infection.

- Le protocole de remobilisation et/ou de reconditionnement doit reprendre selon les indications qui vous seront données durant le temps du RDV.

- Être à l'écoute de l'évolution clinique et surveiller la survenue de faits indésirables notables.

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RISQUES POTENTIELS LIÉS À UNE INFILTRATION :

Tous les types d’injection peuvent causer certains effets secondaires, bien que rares et dans la très grande majorité des cas, bénins. Voici les principaux risques liés à ce traitement : 

- Aggravation temporaire des symptômes après l’injection. Ceci est généralement secondaire à une réponse naturelle du corps aux médiateurs de l’inflammation.

- Réaction allergique au produit injecté : Xylocaïne, Cortisone, Acide hyaluronique (sauf PRP).

- Tous les types d’injection comportent un risque d’infection (contamination bactérienne du site ciblé par l’injection, bactérie généralement issue de la flore cutanée) malgré le strict respect des règles d’asepsie et l’utilisation de matériel stérile.

- L’injection peut provoquer une/des ecchymoses ou encore un saignement, qui disparaitront avec le temps. Lors de l’injection, il est possible que l’aiguille touche soit un nerf, soit un vaisseau sanguin. Il peut apparaitre un œdème (enflure) au site de l’injection.

- Il se peut que le traitement par injection ne donne pas tous les résultats escomptés tel que la disparition complète de douleur. Les bénéfices attendus vous ont été ou vous seront expliqués lors du geste.

- La structure injectée (articulation, ligament ou tendon ou muscle ou peau) peut être fragilisée pour un certain temps. Il faudra suivre attentivement les recommandations verbales, notamment en termes de repos immédiat, et de repos et reprise sportive et/ou professionnelle.

- Avec les corticoïdes, il existe un risque de dépigmentation ou atrophie cutanée qui peut être irréversible.

- L’efficacité d’une infiltration est rarement immédiate, l’efficacité est souvent jugée avec un mois de recul (6 semaines minimum pour le PRP).

 

CONTRE-INDICATIONS :

Il existe certaines conditions médicales qui peuvent contre indiquer (temporairement ou définitivement) l’infiltration, il est donc important de signaler à votre médecin en amont :

- Relatives : présence d’un cancer ou de métastases, infection active, thrombopénie sévère, anémie, prise de médicaments visant à fluidifier le sang (anticoagulants)

- Absolues : allergie au produit injecté, infection au site de l’injection.

- Transitoires : concernant les PRP, la prise de médicament antiinflammatoire (Ibuprofene, Ketoprofene, Aspirine, Naproxene…) ou de corticoïdes (Solupred, Prednisolone…) par voie orale est contre indiquée dans la semaine précédant et les 10 jours suivant l’injection de PRP.

 

Cette page d’information ne saurait être exhaustive, mais vous apporte les principaux éléments que vous devez connaitre avant la réalisation d’une infiltration. N’hésitez pas à interroger votre médecin ou le secrétariat en cas de question supplémentaire.

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